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"Pass Pass Sanitaire", le plaidoyer de l'incompétence


Plusieurs questions se posent au niveau du gouvernement dans le cadre de la crise sanitaire : "Est-ce que ce sont des amateurs ?", "Est-ce que ce sont des super malin ?", "Est-ce que ce sont des nuls qui ont des coups de chance ? "mais où veulent-ils en venir ?"


En observant chaque phase de la campagne vaccinale et de la mise en place de ce "pass pass" sanitaire, c'est difficile de comprendre leur stratégie.


« 40 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin », a tweeté Emmanuel Macron, le 26 juillet 2021. L'un des objectifs fixés par le Premier ministre sur TF1 le 21 juillet - parvenir à 40 millions avant la fin du mois - a donc été atteint, selon le président de la République. Prochaine étape visée par Jean Castex : 50 millions de primo-vaccinés fin août. Ce « cap » sera « une étape importante », affirme Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, sur France Inter le 27 juillet. « Ce n'est qu'à ce prix que nous arriverons à endiguer, ou à limiter (...) les conséquences de l'inflexion [de l'épidémie] par ce variant [Delta] », estime-t-il.


Invité sur LCI ce vendredi 13 août, Martin Blachier a fait de surprenantes révélations concernant le pass sanitaire. Selon lui, le gouvernement aurait pour projet de le retirer très rapidement mais choisirait de ne pas le dire afin de favoriser la campagne de vaccination.


Le pass sanitaire est loin de faire l'unanimité. "Je le dis et le redis : le pass sanitaire ce n'est pas mon truc à la base", indiquait même Olivier Véran lors de son entretien avec Society, contraint comme d'autres au gouvernement de multiplier les apparitions publiques et interviews, afin de convaincre les Français. Le Dr Martin Blachier fait partie de ceux pas vraiment partisans de ce pass sanitaire. Lundi 9 août, l'épidémiologique indiquait même que selon lui ce dernier n'était "d'aucune utilité". Invité sur LCI ce vendredi 13 août, il en remet une couche et estime que le pass sanitaire est même "responsable de nombreuses infections".


"Le pass sanitaire est en train d'être mis en brèche par toutes les informations qu'on a", a-t-il expliqué. Indiquant que les pays qui mettent désormais en place des pass, sont plus des "pass vaccinaux" que des pass sanitaire. "Parce que le pass sanitaire a probablement été responsable de nombreuses infections cet été, il faut le dire, a-t-il fait savoir. On croyait qu'il ne pouvait pas y avoir de transmission avec les gens vaccinés, or il y a pu en avoir."

"On n'est pas si loin de la fin du premier cycle de cette épidémie"


Toutefois, pour le Dr Martin Blachier, ce n'est "pas une si mauvaise nouvelle que ça", comme il l'a exprimé. "Parce qu'on a acquis de l'immunité vaccinale cet été et on a aussi acquis beaucoup d'immunité naturelle, a affirmé ce médecin spécialiste en santé publique. C'est à dire que comme le virus a beaucoup circulé, finalement il y a aussi des gens qui ont acquis l'immunité et qui n'étaient pas forcément vaccinés." "Entre les gens qui ont déjà été infectés et les gens qui ont été vaccinés, on n'est pas si loin de la fin du premier cycle de cette épidémie", a-t-il conclu.


Le ministre de la Santé a annoncé que les soignants qui ne seraient pas vaccinés au 15 septembre seront sanctionnés y compris financièrement. Dans son allocution, Emmanuel Macron a indiqué que la vaccination sera rendue obligatoire "sans attendre" pour les personnels de santé, mais aussi les employés et bénévoles dans les hôpitaux ou les maisons de retraite, où ils sont en contact avec des personnes fragiles. Et le président de préciser que "des contrôles et des sanctions pour ces personnels qui ne se seraient pas fait vacciner seront mis en place à partir du 15 septembre". Mais le chef de l'Etat n'a pas précisé ce que seraient ces sanctions.


Invité sur LCI Olivier Véran, le ministre de la Santé a fait quelques précisions à ce sujet. Tout d'abord, pour lui, au 15 septembre "tous les soignants auront dû bénéficier de leur 2e injection". "Je ne leur demande pas d'attendre un mois pour le faire mais de le faire dès maintenant". Et s'ils ne le font pas? "A partir du 15 septembre, si vous êtes soignant et que vous n'êtes pas vacciné, vous ne pourrez plus travailler et vous ne serez plus payé", a affirmé le ministre de la Santé.


Le calcul était simple : juillet/août ils sont en vacance et septembre ce sera trop court, ils devront se faire vacciner. En réalité, en plein été, la mobilisation contre le pass sanitaire ne faiblit pas ! Des manifestations, parfois émaillées de face-à-face tendus avec les forces de l'ordre, ont rassemblé encore aujourd'hui plus de 200.000 opposants à l'extension du pass sanitaire et à la vaccination obligatoire (dont nombre de blouses blanches. Une mobilisation en hausse, en plein été, au troisième week-end de contestation qui ne faisais sans doute pas partie du plan. Encore une erreur de calcul ou juste de l'incompétence ?

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